16 mai 2007

La paupérisation croissante des Sénégalais sous Wade

Hausse des prix des denrées entre 2000 et 2007 : Comment WADE a accentué la misère dans les ménages

Si l'on se réfère au tableau comparatif des prix à la consommation de la période comprise entre 2000 et 2007, avant et après alternance, les conditions de vie des Sénégalais ne font que se précariser d'année en année. C'est ce que les femmes du Front ‘Siggil Sénégal’ veulent démontrer en utilisant le slogan de Me Wade ‘Wéddi Guiss Bokku ci’.

Ainsi, on remarque à travers le tableau sur la hausse des prix des denrées de première nécessité, fourni par les femmes de l'opposition, que certains produits sont passés du simple au double avec l'avènement de l'alternance.

C'est le cas par exemple du prix de la bouteille de gaz de 2,5 kg. Cette bouteille coûtait environ 425 francs Cfa en 2000. Sous l'alternance, les femmes du front ‘Siggil Sénégal’ font remarquer qu'elle est passée à 665 fCfa en 2004, avant de se retrouver en 2007 à 1 100 fCfa, soit une inflation de 158,82 %. Battant ainsi le record des hausses des prix de toutes les denrées.

Le prix de la bouteille de 6 kg ne se porte pas mieux . Cette bouteille, qui coûtait 1 495 francs, en 2004, en plus d'être parfois rare, revient, en 2007, à 7165 f Cfa, soit une inflation de 108, 49 %. La bonbonne de 12,5 kg, qui s'échangeait à 3 615 f Cfa, en 2004, est aujourd'hui à 7 165 francs, soit une hausse de 98,20 %.

Autre produit ayant subi une hausse vertigineuse, si on se fie au tableau récapitulatif des prix publié par les femmes de ‘Siggil Sénégal’, se trouve être le kilogramme de sucre en morceaux avec une inflation de 44,44 %. En effet, de 450 f le kilo, en 2000, il est passé à 600 f, en 2004, et coûte 650 francs en 2007. Le kilogramme du sucre cristallisé n'est pas plus accessible. Il est parti de 320 francs, avant l'alternance, pour coûter 525 francs, en 2004, puis 600 francs en 2007. Soit une inflation de 87,50 %.

Le prix du riz, denrée la plus prisée des Sénégalais, est monté également en flèche sous le règne de l'alternance avec une inflation de 75,45 %. Selon toujours le document des femmes de ‘Siggil Sénégal’, le kilo était à 140 francs en 2000. Quatre ans plus tard, il monte à 225 francs, pour se retrouver aujourd'hui à 240 francs.

Le litre d'huile a aussi subi une inflation de 44,25 % sous l'alternance. De 520 francs, en 2000, il est passé à 750 francs en 2007. Le kilo de farine est tout simplement passé du simple au double, soit une hausse de 100 %. Le kilo, qui s'achetait à 175 francs, en 2000, puis à 300 francs, en 2004, vaut 350 francs sur le marché en 2007.

La tomate n'est plus à la portée des petites bourses. A la lecture du tableau des prix, le kilo de tomate concentrée a subi une inflation de 60, 56 %. Selon toujours le document, le kilo de tomate concentrée, qui était de 635 francs, avant l'alternance, s'est retrouvé aujourd'hui à 1 100 francs. Quant aux boîtes de 2,5 kilos, qui coûtaient 1 200 francs en 2000, elles sont à 2 600 francs en 2007, soit une hausse vertigineuse de 116,67 %.

Le kilo de viande de mouton est également hors de portée avec une inflation de 108 %. Il coûtait 1 200 francs en 2000 alors qu'il se vend actuellement à 2580 francs. De même que le kilo de viande de bœuf qui est passé de 950 en 2000 à 1 800 francs en 2007.

Le carburant n'a pas échappé à la flambée des prix. Le litre de super, qui était de 420 francs, avant l'alternance se vend maintenant à 631 francs ; là où le gasoil est parti de 310 fCfa à 546 fCfa. Ces hausses vertigineuses sont, selon les femmes de l'opposition, la preuve du mal-vivre des Sénégalais.

Malgré les chantiers et autres réalisations que le peuple du Sopi met en avant avec un slogan du genre ‘Weedi Guiss bokku ci’.

Dans le cadre des activités de sensibilisation et de mobilisation des différentes couches de la population sénégalaise, le Mouvement national des femmes socialistes, organise ce mercredi, une conférence-débat sur le thème: ‘Situation économique et sociale’ : Les femmes face à la hausse des prix’, Il sera introduit par Me Aïssata Tall Sall. Les différents mouvements de femmes des partis membres du Front ‘Siggil Senegal’ feront, chacune, une contribution suivie de débat.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bien de tirer vers le haut et je pense que la classe "moyenne" augmente ce qui est une bonne chose. Mais cela creuse encore plus l'écart avec la population la plus en difficulté qui est de plus en plus en difficulté.