28 février 2007

Enfin la vérité sur la victoire de Wade !

C'est une petite industrie sénégalaise. Une spécialité locale. Un marabout est consulté par un politicien qui lui lâche 9 millions pour que Wade soit réélu dit l'article. Et il se fait voler cet argent par un vrai bon musulman pratiquant vrai-de-vrai au-dessus de tous soupçons. Mais alors ! A qui se fier aujourd'hui ? Ni aux politiciens, ni aux marabouts, ni aux vrais musulmans? Ils sont tous ou l'un ou l'autre. Donc, il ne reste plus personne...
S. Kro



Drogué par un de ses compagnons, Le marabout perd 9 millions, honoraires donnés par un politicien.

Paru le Mercredi 28 Fév 2007

Reconnu et couru grâce aux connaissances mystiques de ses érudits, le Fouta des Thierno qui a certainement joué un grand rôle dans la victoire hypnotisante du Président Abdoulaye Wade a laissé un gout de gloire inachevé à l’un des siens. Embauché pour une séance de “listikhar”(prédiction), le marabout qui a recruté deux individus pour lui faciliter la tâche a été drogué par l’un d’eux. À son réveil, il ne trouvera pas de traces des 9 millions qui représentaient ses honoraires.
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27 février 2007

Les assassins de Badji enfin arrêtés

Bonne nouvelle. Noyée au milieu de la campagne présidentielle, cette information est pourtant importante. Les assassins du président du Conseil Régional de Casamance ont été arrêtés.
Il ne reste plus qu'à trouver les commanditaires et leur mobile.


ASSASSINAT DE OMAR LAMINE BADJI
Les véritables assassins capturés par la gendarmerie

Article Par ABDOURAHMANE THIAM, Paru le Mardi 27 Fév 2007

La vérité a fini par éclater dans l’assassinat du président du conseil régional de Ziguinchor Omar Lamine Badji. En effet, de sources sûres et concordantes, proches de l’enquête, les véritables assassins de celui que les populations du Fogny appelées familièrement «Kabila» ont été arrêtés le vendredi dernier par la gendarmerie loin de certains regards.
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Présidentielles. Plébiscite énigmatique et gueule de bois

Les résultats définitifs non officiels sont les suivants pour les candidats politiquement significatifs :
- 1 Wade 56 %
- 2 Seck et Dieng 16 %
- 4 Niasse 5 %
- 5 Bathilly 3 %
- 6 Sagna 2 %
Le reste est négligeable.

L'opposition se réveille avec la gueule de bois et se demande comment le Vieux a fait. Manipulation du fichier électoral ? Achat d'électeurs, et de conscience ? Le résultat est certes déconcertant et paradoxal.

Mais pour moi, une seule question se pose : qui va vraiment gouverner dans quelques mois ou quelques années ? Parce que le Vieux est vraiment vieux...



Victoire éclatante de Wade sur fond de malaise social et économique : Le ver dans le fichier électoral

Il y a un incontestable paradoxe entre les résultats sortis des urnes du scrutin de dimanche et les réalités socio-économiques rudement vécues et supportées par les Sénégalais, surtout ces deux dernières années. Scandales politico-financiers et judiciaires en série, effets non encore éradiqués des inondations, crises dans le secteur industriel avec la descente aux enfers des Ics et de la Sar, avec entre autres conséquences, des pénuries récurrentes de gaz, de pétrole, des coupures intempestives, le malaise toujours persistant dans le monde rural, expéditions suicidaires de jeunes désespérés sur les routes éphémères des océans, tout cela a fortement rythmé, ces deux dernières années, l’alternance. Or, la lecture des résultats, aux allures plébiscitaires pour le Président Wade, montre que tous ces faits auraient dû, au plan normatif, se traduire par des votes protestataires. Il y a lieu de s’interroger sur les raisons profondes de ce décalage entre le vote en faveur du candidat sortant et ces chapes de plomb sociales et économiques.

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26 février 2007

Présidentielles: Ajax meilleur que les politologues

Mais comment fait-il cet Ajax ? Comme le reconnait nettali.com, "Les faits prennent le contre-pied de toutes les projections des spécialistes de la chose politique qui entrevoyaient le second tour. Même Nettali.com s’en va battre la coulpe". Ajax avait prédit sur le forum dès le 22 février : "Wade réélu dès le premier tour avec 53%".
Je crois qu'Ajax est un grand marabout toubab qui dépasse Mme Soleil. Mais alors ! Tout ce qu'il disait avant était donc vrai ?
Rulibête


Présidentielles : tous les pronostics ont été déjoués
lundi 26 février 2007, par Nettali /

Les tendances qui se dessinent sont en l’état actuel des informations dont nous disposons irréversibles. Me Abdoulaye Wade est assuré de rempiler à la tête de l’Etat. Les faits prennent le contre-pied de toutes les projections des spécialistes de la chose politique qui entrevoyaient le second tour. Même Nettali.com s’en va battre la coulpe. Le second tour nous semblait inévitable comme on l’a si bien écrit en analyse. La réalité est différente, reconnaissons-le.

Tous les pronostics ont été déjoués. En vérité, ce ne sont pas seulement les partis politiques engagés dans la course à la présidentielle qui avalent leurs certitudes. Les analystes politiques sont passés à côté même si les projections qui ont été faites sont surtout fondées sur une analyse des derniers résultats des trois élections. Il s’agit des chiffres de la Présidentielle de 2000, des Législatives et des Locales. En 2000, le candidat sopiste n’avait obtenu que 32% au premier tour et n’a dû son salut que grâce à l’apport des voix de Niasse. Me Wade était alors soutenu par une bonne partie des partis communistes comme la Ligue démocratique mouvement pour le parti du travail (Ld-Mpt), le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et And Jëf – Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj-Pads).

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Résultat provisoire des votes (15h, 70% des bulletins)

La victoire wadienne dès le premier tour est confirmée

Résultat provisoire des votes (à 5h, 60% des votes)


Après des annonces prématurée de victoire du PDS, voici les vrais résultats provisoires sur 60% des votes. Surprise : Wade n'a que 48%. Après tout ce qu'il à fait, ce n'est pas juste...
Deux questions se posent :

- à 2% près, y aura-t il un deuxième tour ou pas ?
- à 1% près qui sera le second : Idrissa Seck ou Tanor Dieng (socialiste, successeur du président Diouf) ?
S'il y a un second tour Wade/Dieng, on risque de s'amuser... Et pour éviter ça, un petit coup de pouce aux chiffres est bien tentant.

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Source Nettali.com

25 février 2007

Violences programmées au soir du vote

On saura ce soir...


Le directoire de Bathily révèle un dispositif de fraude au ministère de l’Intérieur

dimanche 25 février 2007, par Nettali /

Selon un communiqué du directoire de campagne de Jubbanti Sénégal, du professeur Abdoulaye Bathily, communiqué posté à la rédaction de nettali.com, « le ministère de l’Intérieur prépare des urnes bourrées et entreposées dans des commissariats de police. Ces urnes sont destinées à se substituer aux urnes contenant le vote des militaires et paramilitaires pour être versées demain dimanche dans les urnes communes ».

Le document ajoute que "le Ministre de l’Intérieur a commandité auprès de préfets et sous-préfets la production et l’envoi de tendances de vote préfabriquées". Le directoire de campagne de la coalition « And Jubbanti Sénégal » fait observer dans le détail que ce scénario se présente comme suit : « Proclamation des résultats des élections sur la base de ces tendances préfabriquées, déversement dans les rues de nervis PDS et de forces obscures alliées pour provoquer une réaction violente de l’opposition, arrestations massives de leaders et militants de l’opposition, modification des procès verbaux des bureaux de vote dans la confusion créée afin d’ôter toute preuve en cas de contentieux électoral ».

Le staff du Professeur Abdoulaye Bathily parle "complot ourdi contre la tenue d’élections régulières" et "invite le Front AAR Sénégal et toutes les forces démocratiques à exiger des présidents des Tribunaux départementaux d’assurer la sécurité des urnes qui leur sont confiées et de les faire accompagner le jour du vote par les représentants des candidats et de la Cena jusqu’à leur destination". Dans le même document, il "lance un appel aux forces de police pour qu’elles refusent d’être complices du chaos dans lequel le régime de WADE veut plonger le Sénégal" et au peuple sénégalais pour empêcher "la confiscation de l’expression de la volonté populaire".

23 février 2007

Les slips se Régal après l'avoir saccagé...

Les slips ont fini les assiettes des clients du Régal après avoir saccagé le restaurant. Les slips sont le surnom que l'on donne aux talibés du marabout Bestiaux Thioune qui ont attaqué les partisans d'Idy. Pourquoi "slips" ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu'ils sont très proches des "parties cordiales" de leur marabout chéri ? Pour cacher leurs petits couillons ? Ou à cause des armes qu'ils planquent dans leurs poches ?
Kangourou
Attaque de slips à Dakar

vendredi 23 février 2007, par Nettali /

Décidément, les libéraux sénégalais sont de grands enfants. Depuis quatre ans, l’aîné, et néanmoins président de la République, Abdoulaye Wade et son ex- fils putatif-ancien Premier ministre Idrissa Seck se chamaillent allègrement. Sans en venir aux mains. Idy avait seulement fait un tour en cabane de quelques mois, en 2005-2006, dans une cellule tout confort de la prison de Rebeuss. Malgré la candidature de Ngorsi Seck contre Gorgui Wade à la présidentielle, on pensait la hache de guerre enterré. Râté. La faute aux nouveaux venus dans la cour de récréation politique sénégalaise.

PAR Par Tidiane de Loyola - bakchich.info

Et l’arrivée officielle de la violence, latente depuis un moment, dans la campagne est dûe à un « religieux », Cheikh Bethio (petit pagne en wolof) Thioune, le plus incontrôlable des marabouts-politicien, membre du directoire de campagne de Wade.

Ses talibés, affectueusement surnommés les « slips » ont tout bonnement attaqué la caravane électorale d’Idrissa Seck, lors de son passage dans le très douillet quartier Mermoz à Dakar, où réside justement Bethio. Et les militants de Seck ne se sont pas fait priés pour répliquer. Bilan, au moins une dizaine de blessés dont plusieurs dans un état grave. Et les « slips » en ont profité pour s’inviter au Régal, un restaurant tout proche, lieu de rencontre de journalistes (y compris de Bakchich), magistrats et homme politiques de tous bords ...et dont les employés ont eu la mauvaise idée de porter secours aux blessés. Après avoir un peu saccagé le restaurant et secoué les gratte-papiers, les partisans de Bethio ont vidé les plats des clients qui avaient fui. L’activité physique, ça creuse...

Depuis les deux camps se renvoient la paternité des violences. Et fait rarissime, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar s’est ému des heurts qui se sont produits.

Les slips risquent de laisser des traces...

Nouvelles menaces de mort contre des journalistes

Agression des journalistes : Le Synpics dépose une plainte collective et se constitue partie civile

Source : Le Matin.

Suite aux incidents violents qui ont opposé la caravane orange du candidat de la coalition « And Leggey Sénégal » et les talibés de Serigne Béthio Thioune, et ont entraîné l'agression des journalistes commis à la couverture médiatique de la campagne du candidat Idrissa Seck, le syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics) a fait une sortie musclée pour déplorer cette « agression ignoble perpétrée contre les journalistes ». Ceci, malgré le fait qu'ils aient décliné leur identité à temps.
Agression des journalistes : Le Synpics dépose une plainte collective et se constitue partie civile
Dans une déclaration faite, hier, le Synpics dénonce cette « agression sauvage » et entreprend les mesures qu'appelle la situation. À cet effet, le Synpics compte déposer dans les heures qui suivent une plainte collective des confrères agressés avec constitution de la partie civile.
Dans la même déclaration dont copie a été transmise à notre rédaction, le bureau exécutif national du Synpics va adresser une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur aux fins du « renforcement » de la protection des journalistes pendant toute la période électorale.
Entre autres mesures prises par le syndicat : la diffusion, en boucle, de l'élément sonore recueilli par le journaliste de la Radio Future Médias, témoin des faits ; en guise de solidarité avec les confrères agressés et dans le but de prendre à témoin l'opinion nationale et internationale de ces actes répréhensibles .

Dans la même perspective, après analyse du contexte qui a permis de conforter le bureau exécutif national sur le fait que le boycott ferait effectivement l'affaire de certains acteurs politiques, reconnaissant que le défi, c'est malgré tout de rendre compte aux Sénégalais du déroulement de la campagne, le Synpics va relire le projet de boycott et demande à tous les confères de continuer leur travail avec professionnalisme et courage.

Par ailleurs, le Synpics dit avoir été saisi ce même jour de menaces de mort proférées contre deux confrères de la station RFM. En tout état de cause, le syndicat des journalistes dit prendre note et promet, en collaboration avec les confrères concernés, de faire face.
Enfin, le Synpics très sensible aux différentes marques de sympathie enregistrées depuis hier matin, entend dans les jours qui suivent mettre sur pied un collectif de défense des journalistes en concertation avec d'autres acteurs de la société civile. Toutefois, le Synpics assure avoir renforcé son dispositif de veille et d'alerte tout en redoublant de vigilance. Le syndicat invite à nouveau les journalistes à toujours faire preuve de professionnalisme.

22 février 2007

Entrave à la liberté de la presse : attaque contre des sites d'information sénégalais

Ca devient grave ! Après les trois tentatives d'assassinat politique récentes et les actes de violence contre des candidats à la présidentielle, voici que les deux principaux sites d'information sénégalais sur internet ont été victimes d'attaques informatiques, causant quelques dégâts. L'origine des attaques est connue. D'autres journalistes de terrains ont été victimes de violence et leurs voitures brûlées. Pas beau tout ça.

Moi-même, il y a quelques mois, mon site senegaulois.com a été attaqué à coups de bêtises, de calomnies et de mauvaise foi, et il a coulé, le capitaine ayant préféré le saborder. J'espère que mes confrères s'en sortiront mieux. Je leur adresse mes vœux de prompt rétablissement.

Rémi
Tentative de piratage sur Seneweb.com et Rewmi.com (Communiqué conjoint)

Dans la matinée du Jeudi 22 février, les sites Seneweb.com et Rewmi.com ont reçu des attaques acharnées de pirates établis au Sénégal et à l'étranger. Nous avons pu retrouver certaines des adresses liées aux réseaux informatiques de la Primature et la Présidence de la République du Sénégal.

Tentative de piratage sur Seneweb.com et Rewmi.com (Communiqué conjoint)

Nous sommes tentés de nous poser des questions sur les motivations réelles de telles attaques ? Ces attaques cherchent-elles à rendre indisponibles les sites sénégalais tels que rewmi.com, Seneweb.com avant les elections, privant ainsi les millions de sénégalais de l'intérieur du pays comme de la diaspora, la transmission des informations en temps réel lors de ce scrutin decisif ?

Toujours est-il que ces attaques ont eu pour conséquence de paralyser par moment les deux sites durant la journée et ont même fait craquer un des disques durs du serveur central de rewmi.com.

Nous tiendrons le gouvernement responsable et/ou complice de toute atteinte à notre liberté fondamentale d'informer et des dommages matériels que ces pratiques pourraient causer à nos entreprises respectives, vues que ces attaques proviennent de son réseau. Nous invitons les centaines de milliers de sénégalais qui bénéficient de nos services à faire valloir en tout temps et en tout lieu leur droit à l'information, et à veiller au respect de l'exigence de transparence.

Nous prendrons toutes nos responsabilités pour signaler ces actes criminels et avertir les autorités compétentes dans les pays respectifs ou sont hebergés nos serveurs.

Un gardien d'école abuse d'une fillette contre une craie.

Encore un ramassis de fond de poubelle des faits divers que je récolte pour mes "amis" détracteurs (surf, saneex, nath, henri, etc.). Ca devient d'un banal. Je remarque au fil des articles que les victimes de viol ont presque toutes environ 13 ans. Décidément, ce chiffre ne porte pas bonheur.


SANDIARA : Le gardien de l’école (71 ans) abuse d’une élève de 13 ans
Article Par Alioune Diop, Paru le Jeudi 22 Fév 2007


Une élève de CMI âgée de 13 ans a été abusée par le gardien de l’école Sandiara II. Acheminée à l’hôpital de Mbour, le docteur a conclu à une absence de l’hymen. Marié et père de plusieurs enfants, Mor Dieng âgé de 71 ans a été déféré au parquet par les gendarmes.
.../...

Violence: Les USA s'inquiètent. L'Europe est muette.

L'ambassade des Etats-Unis condamne les affrontements de mercredi

L'ambassade des Etats-Unis d'Amérique a condamné les violences survenues mercredi soir à Dakar dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle avant de lancer ‘'un appel'' à tous les partis en lice pour qu'ils contribuent ‘'au respect de la sécurité et du droit'' dans l'optique de la tenue d'un scrutin ''paisible'' au Sénégal.

Selon le communiqué, ces incidents qui se sont soldés par ''des blessures graves sur des personnes et des destructions de biens appartenant à autrui'', ont ''constitué une menace réelle sur des résidents de Dakar, y compris des citoyens américains''.
.../...
Source : Aps.



Ce communiqué a rendu le gouvernement de Wade furieux.
Cheikh Tidiane Gadio n’est pas du tout content du communiqué sorti par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal pour dénoncer les récentes violences électorales, notamment celles notées dans la soirée du mercredi 21.
.../... (et blabla, c'est pas nous, et blabla...)

Violence : un marabout-détonateur

Les talibés de Cheikh Béthio Thioune sont devenus les nervis de Wade. Ils ont fait beaucoup de dégâts (voir plus bas).
Il suffit de voir la tête du marabout, homme de Dieu, pour comprendre qu'il prêche la paix, la sérénité, l'amour d'Allah et du prochain. Il ne lui manque plus qu'une petite moustache.
Sœur Sourire

Violences de la campagne : 7 personnes blessées à Dakar


DAKAR (Agence France Presse)

Sept personnes ont été blessées et six voitures détruites mercredi soir lors d'échauffourées entre partisans du président Abdoulaye Wade et de son ex-Premier ministre Idrissa Seck, avant l'élection présidentielle de dimanche au Sénégal, a constaté un journaliste de l'AFP.
.../...
Suite


La campagne présidentielle s'installe dans la violence

A-t-on décidé d'installer et la présidentielle du 25 février et la situation post-scrutin sous le signe de la violence ? Tout le laisse croire.

Les agressions vont crescendo depuis le début de la campagne électorale. Aucun des candidats à la succession de Me Wade n'est épargné. Leurs caravanes lapidées, les vitres de leurs véhicules brisées, leurs militants ou soutiens attaqués. Dernières en date, la caravane orange de Idrissa Seck vivement prise à partie par des talibés de Cheikh Béthio Thioune, hier, mercredi 21 février sur la Vdn à Dakar et des jeunes « follistes » de Landing Savané agressés à Ziguinchor dans le même temps ainsi que les « progressistes » de Moustapha Niasse attaqués à Nioro peu avant son meeting par des nervis dont on dit qu'ils venaient de Dakar. Existe-t-il un plan pour terroriser les citoyens avant le scrutin de dimanche prochain ? Dans tous ces clashs qui ont transformé l'arène politique en ring de gladiateurs, les libéraux au pouvoir et leurs souteneurs sont cités. À tort ou à raison ? Le fait est qu'ils sont désignés du doigt. On parle de plusieurs blessures graves dans les échauffourées d'hier à Dakar, à Ziguinchor, à Nioro et ailleurs certainement tandis que les véhicules des journalistes accompagnant le candidat Idrissa Seck sont devenus, rapportent des témoins, des épaves.

Source: SudOnline

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21 février 2007

SIDA. Sinistre gag : le président gambien aurait découvert un remède miracle

On dirait que les moyens utilisés pour découvrir ce remède ont rendu sourd le président-trouveur. Bof. Tout le monde s'en branle.
O. Naniste




Gambie : Aucune explication sur le "remède contre le sida" du président Jammeh

Tollé, confusion, espoir ou embarras: les réactions à l'annonce de la mise au point d'un 'traitement contre le sida' par le président gambien Yahya Jammeh se multiplient, tandis que les autorités gambiennes continuent de faire la sourde oreille aux demandes d'explications formulées par les acteurs de la lutte contre l'épidémie.

En janvier, lors d'une réunion extraordinaire à Banjul, la capitale gambienne, le président Jammeh a affirmé avoir découvert un remède à base de plantes médicinales capable de «soigner le sida» en quelques jours, et annoncé le lancement d'un programme de traitement.

Fin janvier, les 10 premiers patients présentés comme étant infectés au VIH ont commencé ce 'traitement miracle' mis au point, selon le docteur Tamsir Mbowe, ministre gambien de la Santé, grâce «aux connaissances de la famille» de Yahya Jammeh en médecine traditionnelle et «aux enseignements du saint Coran».

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Karim Wade successeur illégitime de Papa Wade

Wade père veut installer son fils au pouvoir d'une manière non électorale. Je l'avais écrit le 31 janvier. C'est la première fois qu'un homme politique confirme mon intuition.
Madame Soleil



ABDOULAYE BATHILY A BAMBEY : "Certains candidats sont en pleine discussion avec le pouvoir"

Bambey et les localités environnantes ont accueilli, hier, le candidat de la « Coalition Jubbanti Sénégal ». Abdoulaye Bathily, après avoir disserté sur l’âge de Abdoulaye Wade, a affirmé sans ambages que ce dernier est en train de ruser avec le peuple pour installer son fils à la tête de l’Etat. Abdoulaye Bathily a particulièrement interpellé certains leaders de l’opposition qui sont candidats et qui négocient avec Wade. Il les invite à baisser les masques.

Source : Le Populaire

Il ne fait aucun doute pour Abdoulaye Bathily que le candidat de la « Coalition Sopi 2007 » veut installer son fils à la tête du pays. Hier, à Bambey, Abdoulaye Bathily a mis en garde les électeurs de ce département et du Sénégal en général contre les intentions de Abdoulaye Wade. « Il a 87 ans et il sait que même élu, il n’ira pas au bout de son mandat. Il veut leurrer le peuple pour installer son fils à la tête du pays. Il veut lui transmettre le pouvoir », a déclaré Abdoulaye Bathily.

Le candidat de la « Coalition Jubbanti Sénégal » a également évoqué dans son discours le cas de certains candidats à la présidentielle qu’il n’a pas nommés et qui tiennent un double langage. Selon Abdoulaye Bathily, « certains candidats pour le prochain scrutin devant désigner le 4e président de la République du Sénégal sont en pleine discussion avec Wade. Il faut barrer la route à ces politiciens à double langage ». Et à ceux-ci, Abdoulaye Bathily a lancé le message suivant : « Enlevez vos masques ».

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De l'huile sur le feu politique. Le pire est à craindre

Le parti socialiste persiste et signe :

‘Si Wade passe au 1er tour le pays sera ingouvernable !’

Le pire est à craindre à l'issue du scrutin de dimanche, si l'on s'en tient aux propos du porte-parole du candidat socialiste. En conférence de presse hier, Me Aïssata Tall Sall a annoncé que le pays pourrait sombrer dans des soubresauts post-électoraux si Wade confisque le pouvoir en se faisant élire dès le premier tour. Car il est impossible, selon elle, qu'un candidat sorte victorieux dès le 25 février.

Entre le pouvoir et l'opposition, joue-t-on à se faire peur ? On est enclin à le croire au regard aux sorties de plus en plus musclées des responsables les plus en vue des deux camps à presque 72 heures du scrutin. Pendant que le candidat Wade prédit son plébiscite au soir du 25 février, ses adversaires déclarent de manière péremptoire qu'il ne vont jamais l'entendre de cette oreille.



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20 février 2007

Un puceau de 30 ans viole une fillette "avec son consentement"

C'est la meilleure celle là !
Alain Sue de Sonpleingret


Il a violé la petite sœur mineure de sa belle sœur
Le menuisier avoue et prend 10 ans ferme

Maria Dominica Thiam (stagiaire), Paru le Mardi 20 Fév 2007 dans 'Observateur

Le sieur M. Bèye déféré au parquet pour le délit de viol sur mineure de moins de 13 ans, comparaissait hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Après avoir avoué avoir violé la fillette A.G, il a déclaré qu’elle était consentante. Il ira même plus loin en affirmant qu’il était puceau avant de la connaître. Convaincu de sa culpabilité le tribunal l’a condamné à 10 ans ferme. «Il m’a violée trois fois, une fois dans sa chambre et deux fois dans la chambre de ma mère et à chaque fois, il me sommait de ne rien dire et me menaçait», a déclaré A.G. victime de viol à la barre du tribunal, en pointant un doigt accusateur sur la personne de M.B. qui est de 20 ans son aîné.
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Tentative d'assassinat contre le responsable de AID Transparency

Rappelons que M. Sy vient de sortir un rapport accablant sur la mal-gouvernance et la corruption dont le montant atteint 2.500 milliards en 7 ans.


Victime selon lui d’une tentative d’assassinat, Jacques Habib Sy va porter plainte
Dernières nouvelles.
Netalli, lundi 19 février 2007


Le responsable de Aid Transparency déclare avoir échappé de justesse à une tentative de meurtre au volant de son véhicule à Yoff. Selon M. Sy une voiture sans plaque d’immatriculation a voulu le coincer et le tuer à Yoff. Il s’en est sorti avec des contusions. Il va porter plainte à la gendarmerie.

Wade fait ses courses chez les marabouts politiciens

Un milliard le marabout, ça fait cher du kilo.

Comment Wade a "acheté" le soutien des marabouts politiciens
Révélations de Souleymane Jules Diop
/Lundi, 19 février 2007 / Nettali / Directeur de publication
Dans les bonnes feuilles de son livre "Wade l’avocat et le diable", notre confrère Souleymane Jules Diop consacre un chapitre aux "dépenses folles" de Wade pour acheter le soutien des marabouts politiciens. Morceaux choisis : Serigne Mamoune Niasse, Cheikh Béthio Thioune et Serigne Modou Kara. PAR NETTALI.COM

"Au mois de décembre, Wade entame sa phase de séduction à l’endroit des marabouts politiciens en vue des élections du 25 février". Selon Souleymane Jules Diop, auteur de "Wade : un avocat "400 millions de francs, plusieurs dizaines de passeports diplomatiques sont débloqués pour s’attirer le soutien de Cheikh Béthio Thioune".

Modou Kara, par dépit, tentera tout pour s’approcher d’Idrissa Seck. "A la fin du mois de décembre, il annonce publiquement, qu’il nouera une alliance avec le Parti socialiste, tout en faisant toujours réagir les jeunes de son parti. Abdoulaye Wade, à qui il en voulait toujours réagit enfin". Pour Souleymane Juls Diop, "le Président de la République le reçoit le samedi 26 décembre, en toute discrétion, au Palais de la république". Coût de l’opération ? 600 millions de francs Cfa.

"Mais de tous les soutiens du marabout, Serigne Mamoune Niasse a été le plus rudement négocié", écrit Souleymane Jules Diop. "Serigne marabout qui avait ouvertement déclaré on soutien à Idrissa Seck avait déjà fait savoir à Me Wade que son soutien coûterait 1 milliard de francs Cfa". A en croire Souleymane Jules Diop, "Me Wade transige et lui propose 600 millions de francs". Coup de théâtre : "le jour où il lui fait cette proposition, le marabout lui raccroche au nez". Mais Wade ne se décourage pas. Et "il cède , quelques jours avant de le recevoir en audience au palais de la république. Le lundi 20 novembre 2006, Maître Wade lui a fait parvenir 1,5 million d’euros, en cash !", écrit Souleymane Jules Diop.

Le calvaire des investisseurs pompés par les fonctionnaires corrompus

Voila un candidat à la présidentielle qui parle clair. Investir au Sénégal est un parcours du combattant. Entre les rackets administratifs, les pièges tendus par les fonctionnaires et leur bon vouloir qui varie avec le bakchich donné, il faut vraiment en vouloir !De trés grosses sociétés ont d'ailleurs renoncé dès la première semaine de négociation avec l'Apix, comme Federal Express qui s'est installée en Gambie. C'est pareil pour les ONG qui veulent aider la population : elles ne sont pas du tout aidées par les douanes, premier racketteur de service.

Niasse décrit la corruption dans l'administration

Samedi, face au secteur privé, Moustapha Niasse s'est étendu sur le problème de la corruption dans la fonction publique. Pour décrire comment le fonctionnaire pompe la poche des investisseurs.

Source : Walf Fadjri.


‘L'investisseur qui débarque au Sénégal, dès qu'il rencontre le premier fonctionnaire, ce dernier lui dit : "Je baptise mon enfant demain." Comme il n'y a que Dieu, l'investisseur et le fonctionnaire, ce dernier lui demande de faire quelque chose moyennant son projet d'investissement', a-t-il dénoncé devant les membres du Cnp et du Meds. Et de se demander ce que le baptême de l'enfant a à voir avec un projet d'investissement. D'après lui, cela arrive malheureusement trop souvent au Sénégal.

Et ce n'est pas le seul exemple de corruption qu'il a fourni au patronat. ‘Ou bien vous avez une créance sur l'Etat. Vous envoyez votre directeur financier au trésor public. On lui dit : ‘Dis au patron que je peux sortir çà dans les quarante-huit heures, mais...' Ce mais avec les trois points de suspension est très significatif'. Moustapha Niasse a également déploré l'injustice qui prévaut au niveau des impôts. ‘Aucun d'entre vous ne peut être assuré que, demain, il ne recevra pas un redressement fiscal initié par un petit fonctionnaire. Si on désigne ce dernier pour aller voir un chef d'entreprise, il vous dira que vous n'avez pas fait telle déclaration, vous n'avez pas apporté tel document. Bon, c'est 300 millions, mais on peut ramener la somme à 90 millions. Et les 90 millions peuvent être réduits à 40 millions, s'il donne les 10 millions au fonctionnaire', a-t-il expliqué. Mais ce ne sont pas tous les fonctionnaires des impôts qui le font. Seulement, cela arrive, précise Niasse. ‘Il y a des cas. C'est cette injustice qui crée un impérialisme fiscal sur les entreprises. C'est ça qui tue l'entreprise', a-t-il affirmé.

Pour lui, l'impôt tue l'impôt. ‘Voilà un pays où on multiplie les types d'impôt. D'ailleurs, la nomenclature et le vocabulaire qui portent sur le domaine fiscal au Sénégal, c'est le plus riche de la planète. Ils ont des termes techniques qu'ils inventent tous les jours. Bientôt,, ils vont créer un impôt sur la pensée. Il faut arrêter ça', a affirmé Niasse. Aussi a-t-il promis aux chefs d'entreprise la défiscalisation de certains secteurs. ‘Ensemble, vous et nous, nous définirons les critères qui doivent nous permettre de défiscaliser des secteurs. L'Etat peut trouver des ressources ailleurs.', leur a-t-il dit.

Le candidat a mis dans le même sac les douaniers. ‘La douane doit appliquer la loi. Je n'accuse pas les douaniers. Mais je ne peux pas être un douanier, recevoir quelqu'un sur un dossier et aller lui rendre visite le soir chez lui. Il y a des visites nocturnes de douaniers, de magistrats, de policiers, etc., qui ne sont pas normales', a-t-il dénoncé.

18 février 2007

Corruption et gaspillage: Près de 2.500 milliards détournés en 7 ans

Et encore ! Le pillage du foncier et du bâti, ainsi que l'utilisation des fonds secrets n'ont pas été pris en compte. Heureusement que nous sommes le premier avril, sinon, on aurait pu croire que tout ça est vrai !
Crésus

Révélations effarantes de "Aid Transparence Sénégal".
2.477 milliards de francs détournés de Mars 2000 à février 2007
Lobservateur: Mercredi 14 Fév 2007

Dans un rapport rendu public hier par la section sénégalaise de l’Ong Aid Transparence, près de 2.477 milliards de francs auraient été détournés en sept ans dans la période comprise entre Mars 2000 et février 2007. Une estimation qui a été faite, souligne-t-on dans le document, sur la base du dépouillement des éditions journalières de trois quotidiens privés du paysage médiatique national que sont Wal Fadjri, Sud Quotidien et Le Quotidien.

Ce montant global représente les sommes litigieuses présumées détournées des caisses de l’Etat ou susceptibles de participer du gaspillage des deniers publics et du caractère dispendieux du train de vie de l’Etat. Le document précise que cette somme représente «environ 1,5 fois l'équivalent actuel du budget national ! Encore qu'on puisse argumenter que ce n'est là que la partie visible de l'iceberg », indique-t-on dans le rapport. Tout en précisant que « le pillage du patrimoine foncier (qui est tout à fait considérable selon le rapport), ainsi que celui du patrimoine bâti de l’Etat n’a pas été pris en compte par manque de temps», le document souligne que «c’est donc une estimation tout à fait conservatoire de la somme agrégée de tous ces cas de détournements relatés par la presse qui est offerte au lecteur.»

Dans ledit rapport, il est indiqué que «le phénomène du gaspillage des deniers publics, des détournements de biens publics, d’appropriation illégale et indue du patrimoine foncier et bâti de la nation et du train de vie outrancier de l’Etat dans un pays considéré comme l’un des 20 pays les plus pauvres du monde n’est pas nouveau au Sénégal .» Mais que « sous le régime de l’Alternance, il connaît cependant une brusque accélération tant du point de vue de son ampleur que de l’étendue des secteurs touchés. » Concernant les sources de dysfonctionnements dans la gestion des biens publics, il est établi dans le rapport qu’elles proviennent surtout de la gestion des sociétés nationales et de l’agenciation de la gouvernance des projets et des programmes dont un nombre grandissant, en tout cas important, est pris en charge directement par le chef de l’Etat. Ces agences étant dotées de l’autonomie financière échappent au contrôle du Trésor public, des ministères des finances et du budget à qui incombe la charge de la gestion des finances publiques en dehors des contrôles a posteriori effectués par la Cour des comptes.

Dans le menu détail, le rapport révèle que “les tensions occasionnées par la gestion des sociétés nationales s’élèvent au total à 726 milliards de francs Cfa .» Quant aux « cas relatant l’implication de la Présidence de la République dans des affaires contestées », par l’opposition, les syndicats et relatées par la presse, le document souligne qu’ils s’élèvent au total à 14 milliards de francs Cfa. Une estimation que le rapport qualifie « d’extrêmement conservatoire si l’on tient compte de la contestation bruyante sur la gestion des chantiers de l’ANOCI (coût total environ 200 milliards), la réfection de l’avion présidentiel, les voyages présidentiels (de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards en prenant en compte les frais occasionnés par les dépenses en kérosène de l’avion présidentiel qui atteignent régulièrement au-delà d’1 milliard par an selon des sources concordantes »). Autre révélation contenue dans le rapport, « les cas relatant l’implication de la Présidence de la République dans des affaires contestées par l’opposition, les syndicats et relatées par la presse s’élèvent au total à 14 milliards de francs Cfa .» Une estimation qualifiée de « très conservatoire » compte tenu de la contestation bruyante sur la gestion des chantiers de l’ANOCI (coût total environ 200 milliards), la réfection de l’avion présidentiel, les voyages présidentiels (de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards en prenant en compte les frais occasionnés par les dépenses en kérosène de l’avion présidentiel qui atteignent régulièrement au-delà d’1 milliard par an selon des sources concordantes). Pour ce qui est des chantiers directement supervisés par le président de la République, le rapport révèle que « le montant agrégé relaté par la presse s’élève à 328,7 milliards de francs » Et de déplorer que : « Aucune action d’audit et de contrôle n’a encore été exercée sur ces sommes considérables. » En outre, le document ajoute que les gaspillages de deniers publics s’élèvent à 772,3 milliards de francs. Et que si l’on ajoute à ces gaspillages ceux occasionnés par les détournements imputés à des ministères ou à des démembrements gouvernementaux (soit 67,6 milliards), on obtient la somme consolidée de 839,9 milliards.

Quant aux détournements de deniers publics relevant de la gestion des fonds politiques et relatés par les journaux dépouillés, le rapport révèle qu’ils s’élèvent à 9 milliards. Un total, signale-t-on, qui ne comprend pas l’accusation publique pourtant majeure, portée par M. Idrissa Seck lui-même contre le Président Wade et qui estimait il y a seulement quelques mois, que le chef de l’Etat lui avait confié la gestion de « plusieurs dizaines de milliards en fonds politiques », selon ses propres termes.


Un homosexuel français se fait mettre (en prison)

Ben oui ! Il y en a qui disent qu'ils en ont plein le cul du Sénégal où l'on n'arrête pas de se faire entuber. Ceux-là, s'ils ne sont pas contents, ils n'ont qu'à retourner dans leur pays (C'est bien ce que tu avais écrit xuli ?). En tout cas, après avoir saly les fesses du toubab, le Sénégalais s'est échappé, mais le Français arrêté est bien emmerdé. Chacun son tour quoi. Mais sur une plage, quand même...
Laissez les vivre


Deux homosexuels surpris en pleins ébats sur la plage de Saly.
Le Français est arrêté, le Sénégalais plonge en mer pour s'échapper

Deux homosexuels ont été surpris en pleins ébats sur la plage de Saly par deux vigiles de la SAPCO. L’un, Bruno Lecquiad, d’origine française, a été arrêté et conduit à la brigade. Tandis que son partenaire, un Sénégalais, Paco, alias Puce, réussira à s’enfuir en plongeant dans la mer.

Le 15 février dernier, à 5 h du matin, deux vigiles de la SAPCO chargés de la surveillance de la plage de l’hôtel Royam, aperçoivent deux silhouettes vers Cabano café. Arrivés à leur hauteur, leur surprise est grande de voir deux hommes nus comme des vers, l’un couché sur l’autre, en pleins ébats. A la vue des vigiles, ils prennent la poudre d’escampette. Et au bout de quelques mètres de course-poursuite, le Français est arrêté, mais son partenaire réussira à disparaître en plongeant dans la mer. Au moment de son interpellation, selon les vigiles, le Français avait du sperme sur les fesses. Il s’agit de Bruno Lecquiad, de passage au Sénégal et qui réside à l’hôtel Hibiscus. Et le Sénégalais que les vigiles ont reconnu, répond au nom de Paco, alias Puce, bien connu dans le milieu des homosexuels comme «cavalier». Conduit à la brigade, le Français a déclaré avoir connu le garçon à la sortie du «Rolls». Et tout de suite, ils se sont reconnus par des signes qu’un profane ne peut remarquer. Et c’est ainsi qu’ils se sont rendus à la plage pour une partie de plaisir. L’homosexuel a indiqué que lorsque les vigiles les ont surpris, il avait son tee-shirt accroché sur sa tête. Il révèle qu’il vit et assume parfaitement son homosexualité depuis 20 ans. Né en 1958 à Niort, Lecquiad Bruno qui déclare être coiffeur de profession, a été déféré au parquet de Thiès pour attentat à la pudeur et homosexualité depuis hier.

17 février 2007

Une mineure tue le bébé issu d'un viol par le principal de son collège

Beurk. Heureusement que tout ceci est pure invention de journaliste en mal de sensation...

DETOURNEMENT DE MINEUR A KEDOUGOU :
Le principal du collège d'enseignement moyen de Khossanto risque 10 ans ferme

10 ans d'emprisonnement ferme, c'est la peine que risque, Jacques Baticka, principal du collège d'enseignement moyen de Khossanto poursuivi pour avoir engrossé une élève de 5e qui a accouché et étranglé son fils, avant de le jeter dans l'enceinte de son collège. Son procès a eu lieu mercredi dernier à Tamba.

L'acte qui a conduit le principal du collège d'enseignement de la communauté rurale de Khossanto située à quelques encablures du département de Kédougou, Jacques Baticka en prison est qualifié de criminel. Cet ancien professeur d'histo-géo au lycée Maciré Bâ de Kédougou et principal du Cem de Khossanto n'a rien trouvé de mieux que de jeter son dévolu sur une élève en classe de 5e, âgée seulement de 16 hivernages. De cette relation amoureuse entre le principal et l'élève, une grossesse est survenue. Et pour éviter d'être cité en mauvais exemple, le principal s'en était ouvert à un infirmier pour un avortement. Mais c'était sans compter avec le refus catégorique de l'infirmier.

Le mercredi 12 juillet dernier, l'élève, à terme, éprouve de vives douleurs au ventre et met au monde son bébé. Elle en parle à sa grand-mère. Cette dernière, très respectée dans la localité, a conseillé à l'élève d'étrangler l'enfant et de le jeter. Suivant à la lettre les recommandations de sa grand-mère, la jeune fille s'est rendu dans la cour de son établissement tard dans la nuit du mercredi pour commettre son acte odieux. Loin des regards indiscrets, elle a étranglé à mort le nouveau-né. Après son acte criminel, elle a regagné son domicile comme si de rien n'était. Le lendemain, un vieux de la localité, en partance aux champs, tombe sur une scène inqualifiable : les enfants de la localité jouaient avec le corps du nouveau-né sans s'en rendre compte. Tétanisé par la scène à laquelle il venait d'assister, il prend ses jambes à son coup pour aller informer le chef du village qui, à son tour avise les pandores qui ont ouvert une enquête. Laquelle aboutira à l'arrestation de la jeune fille. Cette dernière qui continuait à saigner fut admise au district sanitaire de Kédougou.

S'exprimant sur le déroulement des faits devant la barre du tribunal régional de Tambacounda, mercredi dernier, Jacques Baticka a tenté de se dérober en servant des déclarations cousues de fil blanc. Pressé de questions, il avoue et déclare avoir entretenu deux rapports sexuels avec la fillette. Cette dernière qui était présente à la barre en compagnie de ses parents a déclaré avoir eu 4 rapports sexuels avec son principal avant d'enfoncer le clou : «Lors de notre première rencontre, il m'a forcé pour que je me couche avec lui et devant ses menaces, j'ai accepté». Des arguments brandis par le procureur, Issa Ndiaye qui a estimé que les faits étaient établis. Par conséquent, il requiert 10 ans ferme à l'encontre du mis en cause. La défense assurée par Mes Badji et Bâ a plaidé pour la relaxe pure et simple de leur client parce que, disent-ils, les faits imputés au principal ne sont pas établis. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 28 février prochain.

12 février 2007

Le régime "d'Ablaye Milliards" est devenu une blanchisserie

Wade blanchisseur ? En tout cas, le linge sale est étalé aux yeux de tous. La campagne électorale regorge tellement de révélations et de croche-pieds que je n'ai plus le temps de tout suivre !
Al Capone



A BAKEL ET KIDIRA :Talla Sylla accuse le régime de « Ablaye Milliards » d’être devenu « une blanchisserie »

A la rencontre des populations de Bakel et Kidira, à travers sa « marche grise », Talla Sylla a rompu avec son discours du début de campagne et musclé ses propos. Et c’est le président et candidat Abdoulaye Wade qui a été la cible du leader du Jëf-jël.

A Bakel où il était de passage dans la matinée du jeudi, Talla Sylla a qualifié Wade de « Ablaye Milliards » en référence aux milliards qu’égrène le chef du Pds pour ses chantiers et aux milliards détournés sous son régime. « Hier (ndlr : mercredi) ‘Ablaye Milliards’ est passé par ici. Vous deviez lui rappeler qu’il est passé il y a quelques années et avait dit que si René Caillé revenait à Bakel, il retrouverait sa maison. Et depuis 7 ans qu’il est au pouvoir, rien n’a changé. La vérité, c’est qu’il faut aujourd’hui poser la problématique de l’argent et des dirigeants », confie Talla Sylla, qui rappelle que Wade avait initié au lendemain de l’alternance des audits sur la gestion des deniers publics. Mais c’est pour constater que « tous ceux qui ont été audités ont été blanchis dès qu’ils ont pris la carte du Pds. Le régime de ‘Ablaye Milliards’ est devenu une blanchisserie. Et cela est inacceptable », fulmine le leader du Jëf-jël, qui rappelle avoir écrit au président de la République le 21 janvier 2002, en tant que député, pour dénoncer les pratiques mafieuses en cours et lui dire que « des affaires douteuses de tous genres sont traités dans la plus grande opacité, permettant ainsi à des membres de son entourage de puiser des deux mains et en toute impunité dans le couscoussier national ».

11 février 2007

Corruption: pillage du Fonds commun de la Justice

Tiens ! J'en connais au moins un dans les greffiers cités. Monsieur D. m'a demandé de l'argent pour soigner sa fille et un téléphone portable pour faire avancer ma plainte (abus de confiance, vol et escroquerie contre un entrepreneur véreux). Mon dossier a du avancer jusqu'au Placard des Oubliettes, car je n'en ai jamais plus entendu parler.
Mais quand même, avouez MM de la Cour qu'il y a quand même une justice puisque même la concussion de la justice passe en justice. Enfin. On verra dans quel placard cette affaire va arriver... Quand aux "mis en cause", ils sont toujours en poste. Comme ceux de la Cour de Cassation pris la main dans le sac (Lire : "Justice: 2 poids 2 mesures")
C. Sansuite

Fonds commun des greffes : La Cour des Comptes met à nu le pillage de la Justice

La gestion financière de plus d’une dizaine d’agents des greffes, servant dans plusieurs tribunaux du pays, a été jugée si catastrophique, que la Cour des Comptes a demandé qu’ils soient relevés de leurs fonctions et traduits en justice.

Le rapport de la Cour des Comptes, entre plusieurs autres mesures, a demandé au ministre de la Justice, de «prendre les mesures nécessaires à l’exercice de poursuites pénales» contre plusieurs agents des greffes, auxquels il reproche, notamment, des pratiques de détournement de deniers publics, et de concussion, entre autres. Sont concernés, les greffiers en chef, anciens ou toujours en poste, Mes Amadou Thiata Guissé, Cheikh Oumar Diallo, Mamadou Sine, Ibrahima Touré, El Hadj Amadou Diagne, Moussa Niang, Ardo Baba Ba, Sidy Thioub, Chekh Abou Guèye, respectivement ancien greffier en chef du tribunal régional de Dakar, et greffiers en chef des tribunaux régionaux de Thiès, Diourbel, Louga, Saint-Louis, Tambacounda, Ziguinchor, et anciens greffiers en chef des tribunaux régionaux de Kaolack et de Kolda. Sont également concernés, Mes Madoky Ndiaye, greffier en chef du tribunal départemental de Thiès, Babacar Sall, greffier en chef du tribunal départemental de Louga, et MM. Doudou Sagna, représentant de l’Oapi à Dakar, El Hadj Malick Mbodj, contrôleur des Impôts et domaines, ainsi que M. Mamadou Ndiaye, commis administratif en service au tribunal régional de Saint-Louis.

A tout ce monde, la Cour des Comptes reproche des irrégularités qui portent sur la gestion du Fonds commun des agents des greffes. Ce fonds, créé par décret du 13 janvier 1993, a pour objectif d’améliorer le fonctionnement et la gestion des greffes, mais aussi de motiver les agents des greffes, en leur allouant des indemnités trimestrielles. Il est administré par un comité de gestion chargé d’élaborer les projets d’utilisation des sommes versées au Fonds commun des agents des greffes et au fonds d’équipement des juridictions.

La Cour des Comptes a relevé des cas d’évasion des recettes au détriment du fonds des greffes, comme dans les centres fiscaux de Pikine-Guediawaye et de Rufisque. Elle signale même que «l’exploitation des avis de crédit de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest conforte les constatations d’évasion de recettes au détriment du Fonds commun des agents des greffes». Et d’indiquer que «le montant du préjudice pour le Fonds commun des agents des greffes s’élève à plus de 44 millions de francs Cfa, du fait des écarts inexpliqués dans les soldes reportés en début de gestion et de la non prise en compte d’une partie des recettes versées». Ce montant, toutefois, est absolument dérisoire par rapport au préjudice porté à ce Fonds, selon le rapport. Car, ajoute le document, «l’évasion de recettes au détriment du Fonds commun des greffes, résultant des manquements dans le suivi comptable, peut être difficilement estimée». Le Fonds commun des greffes sert accessoirement, de source pour payer les «salaires» des vacataires en service dans les juridictions. Même dans ce cadre, des fortes irrégularités ont été notées. «Les greffiers des tribunaux régionaux de Thiès, Louga et Diourbnel ont perçu indûment, durant une certaine période, les salaires des vacataires n’étant plus en poste.»

Il y a par ailleurs, le fait que les greffiers en chef recouvrent directement les recettes générées par la délivrance d’actes judiciaires alors que depuis la réforme des greffes de 1993, les recettes doivent être recouvrées par le Receveur de l’enregistrement et/ou le trésor, après liquidation par les greffiers en chef, selon ce qu’en dit le rapport. D’un autre côté, la vérification de toutes les greffes a révélé que les recettes de différents types, collectées par ces auxiliaires de justice, n’ont jamais été reversées en totalité. Les mis en cause ont, chacun en ce qui le concerne, essayé de justifier par écrit, les entorses relevées dans sa comptabilité.

09 février 2007

Escroquerie au mariage mixte par internet

La pauvre, elle perd tout pour attendre (si je puis dire). Il n'est pas divorcé, mais toujours marié, elle se retrouve donc 2e femme. Elle lui donne de l'argent et lui rien du tout. Et en plus, ce n'est pas son premier coup (si je puis dire, -bis-).
Père Limpinpin


Une «Niaarel» de race blanche menace de se priver de nourriture si son mari ne lui accorde pas ses deux nuitsParu le Mercredi 7 Fév 2007

"À ce moment-là, je ne connaissais pas les relations virtuelles, une fenêtre de dialogue avec un inconnu, une complicité, puis une amitié et finalement un amour". Parcourant les frontières, les barrières, la distance, en suivant sa passion, une Française est venue répondre à une demande en mariage d’un informaticien de l’Université de Dakar qui lui faisait croire qu’il avait divorcé avec sa femme. Mais, au bout de la passion, elle découvre, selon elle, que son mari est un escroc. Malgré tout, elle veut rester et se bat pour que son mari lui donne ses deux jours de «aayé».

« Tout a commencé par un petit bonjour sur le net, un bonjour tout simple et banal». Comme des milliards d’internautes, c’est de cette manière que Nicole (c’est un nom d’emprunt), a rencontré son homme par le canal de la Toile. Sortie d’une relation amoureuse, la Française voulant se trouver une âme sœur, a fait son annonce sur un site français. Au même moment, bien que marié et père de famille, Pape Séne, un nom d’emprunt, informaticien de son état, était à la recherche d’un cœur à prendre. Et pour trouver cette perle, il écrira qu’il vient de divorcer et est à la recherche d’une femme. Son annonce parvenue à la Française poussera cette dernière à prendre contact avec lui en 2002. Une longue et riche série de correspondances et d’échanges visuels grâce à la magie du webcam permettent aux tourtereaux de s’apprécier. Et la dame de tomber folle amoureuse. Après les mots choisis pour séduire et plaire, Pape, comprenant qu’il a la dame dans sa poche, met en place son plan. Pressée de rencontrer «son homme», Nicole débarque à Dakar. Le virtuel et la réalité sont différents. « Mais je ne suis pas déçue», soutient-elle. «Je l’ai aimé avant de le voir et quand je l’ai rencontré, à l’aéroport, je suis tombée folle amoureuse de lui». Embarquée dans cette nouvelle aventure et dans un contexte social et sociologique différent de ce qu’elle a toujours connu, elle se battra de toutes ses forces. «Pour lui, dit-elle aujourd’hui, j’étais prête à tout ». Elle renoncera à sa religion

Après de beaux moments d’amour, hélas, très tôt consommés, la dame quitte le pays pour rejoindre son travail à Paris en promettant à son mari de revenir bientôt. À sa grande surprise, Nicole apprend par Email une nouvelle bouleversante. « Pape, soutient-elle, m’a envoyé un mail pour me dire qu’il a déjà une femme sénégalaise ». Meurtrie et blessée, elle tient le coup et veut toujours son homme. Une note de la Poste lui portera un autre coup. Sa carte bleue qu’il a confiée à son mari a permis à ce dernier de porter un rude coup à ses économies. Mais, elle n’est pas au bout des surprises. Un jour, c’est un appel téléphonique d’une autre victime de son mari qui la met K.O. Celle-ci se nomme Josiane et est vendeuse en magasin à Paris dans le 95. Interpellée par nos soins, la dame qui a épousé maintenant un autre Sénégalais, préfère rester dans l’anonymat «pour sauver (son) ménage ». Mais, elle soutient avoir débarqué à Dakar et vécu avec Pape pendant un mois à l’Université, dans une chambre d’étudiant en 2001. «Pour masquer cette absence, soutient Josiane, il a raconté à son épouse qu’il était parti à Saint-Louis en mission». Dans cet amour, à en croire Josiane, elle a perdu plus d’un million de Francs. Lorsqu’elle a compris qu’elle avait affaire à un cyber-délinquant, elle a pris ses distances. C’est pour éviter à Nicole ce genre de déconvenue qu’elle l’a appelée pour la mettre en garde. «Une fois de plus, l’amour que j’éprouve pour Pape est trop fort», dit-elle, les yeux larmoyants.» La ruine économique Entre temps, l’informaticien a rencontré une autre femme. Cette dernière, une riche veuve, détient un salon de coiffure à Genève, en Suisse. Ayant rencontré Nicole au cours d’une discussion sur le net, celle-ci lui raconte comment elle a rencontré Pape Séne et s’apprêtait à se rendre à Dakar pour l’épouser. Ahurie, d’apprendre que Nicole vient d’épouser l’homme par ce truchement, Cécile Legrand abandonne son projet. Nicole quant à elle reviendra cinq fois de suite en vacances au Sénégal, toujours entourée d’amour par son mari et sa coépouse. Mais décidée à rester définitivement à Dakar, elle découvre le vrai visage des deux. Cette dernière entre dans la danse. Après les menaces, elle essayera, selon Nicole, de la tuer en lui envoyant une brique sur la nuque. Pourtant, présentée à elle avant d’avoir commencé à financer les projets de Pape, Nicole soutient qu’elle a eu l’honneur de recevoir les bises de sa coépouse qui se montrait docile avec elle. Et, c’est ainsi qu’ils vivront tous les trois, chacune recevant ses deux jours, avec leur homme. Mais, depuis un an maintenant après lui avoir pris plus «de 6 millions versés en plusieurs tranches, ce dernier n’assure plus son devoir d’époux.

Après plusieurs mois de misère et de nuits blanches dans l’attente de l’arrivée de son mari, elle a fini par perdre 10 kilos. Aujourd’hui, après avoir saisi la justice et décidé de briser le silence en avertissant son ambassade, elle a décidé d’entamer une grève de la faim. Contacté par nos soins, Pape s’était engagé à satisfaire les doléances de la dame. Mais, à notre grande surprise, il n’en a rien fait. Les différents contacts pour parler à son épouse n’ont pas plus abouti. Son téléphone est toujours sur boîte vocale. «Je ne m’alimenterai pas tant qu’il ne se sera pas acquitté de son devoir», menace Nicole.


06 février 2007

Diagnostic: une situation gravissime en 10 maux

Tiens ! En voilà un (et pas n'importe qui) qui répète tout ce que j'ai dit le 31 janvier 2007.
Copieur va !
Qui ne 10 maux con 100 (Ca, c'est pour Xulibeta)
Alassane Dialy Ndiaye pointe les « dix maux » du Sénégal

mardi 6 février 2007, par Nettali /

Alassane Dialy Ndiaye, Président du Club de Recherches Prospectives 2012, qui avait été pressenti pour être candidat, n’a finalement pas été au rendez-vous de la Présidentielle 2007. Homme d’expérience et de réseaux, plusieurs fois ministres (Pêche, Equipement), Alassane Dialy Ndiaye évoque dans ce texte que nous vous proposons in extenso, les raisons de ses inquiétudes sur le devenir du Sénégal, après un diagnostic de la situation politique, économique et sociale. Il appelle à un sursaut national.


Sur la base d’une analyse objective de la situation du pays, et en raison du contexte particulier qui prévaut aujourd’hui, notamment la situation économique et sociale gravissime que traverse le Sénégal ; il y a une réelle urgence à convier le peuple sénégalais à réagir en patriotes pour conjurer les multiples dangers qui nous guettent.

Ces dangers s’articulent autour de :

• l’absence de visibilité et de lisibilité dans le jeu des acteurs (pouvoir, opposition, leaders d’opinions, société civile)

• les tracas des chantiers (opacité dans la passation des marchés, problématique de leur financement, accusations de détournement de fonds publics, soupçons d’enrichissement , feuilleton politico-judiciaire, bataille de procédures, convocations intempestives, arrestations, mise en examen, emprisonnement, problématique de la mobilité urbaine et ses conséquences sur l’activité économique etc.)

• désormais se dessine une mauvaise image du pays et particulièrement de la classe politique auprès de la communauté internationale

• La crise du secteur agricole et rural, mévente de la production arachidière de 2005, une préparation calamiteuse des campagnes agricoles etc.

• la destruction du tissu industriel, en particulier des entreprises naguère fleurons du secteur secondaire (ICS, SONACOS, SAR, SENELEC)

• L’absence de mesures d’hygiène et de prévention au niveau de la santé (d’où la réapparition du choléra et de la fièvre typhoïde etc. )

• Une jeunesse plongée dans le désespoir et le chômage du fait de la non utilisation de ses compétences, au point de quitter le pays dans les conditions extrêmes.

• La principale caractéristique des politiques économiques et sociales aujourd’hui est un manque total de vision prospective et à long terme

• La crise scolaire et universitaire qui perdure dont le Pouvoir ne semble pas avoir pris complètement la mesure, pourrait conduire le pays dans une impasse, avec le risque de plus en plus probable d’une année blanche dont les effets néfastes ne se résorberaient qu’au bout de plusieurs années. De plus l’analphabétisme des adultes, reste un frein important au développement des capacités des citoyens.

• Les tensions de trésorerie de l’Etat qui s’aggravent de mois en mois, remettent en question le paiement des salaires de la fonction Publique, l’exécution des marchés, et menace la quasi-totalité des entreprises qui travaillent pour les pouvoirs publics.

• La pauvreté des populations urbaines et rurales s’accroît. De plus en plus de familles ont du mal à assurer le minimum vital.

Pour redresser une telle situation, le pays a besoin d’hommes et de femmes dont la compétence, l’expérience, l’intégrité, le sens avéré de l’intérêt général et l’abnégation sont reconnus. Ces citoyens sont capables, par ailleurs, de rétablir les équilibres rompus par une gestion calamiteuse des ressources naturelles et financières, et la désintégration des principaux secteurs d’activités.

Ainsi, notre pays doit être gouverné, désormais avec ses fils pétris de qualités et d’expertise dans tous les domaines.

Naturellement, je dois apporter en ce moment précis de notre histoire, les clarifications nécessaires, parce que la situation l’impose et parce que le paysage politique est traversé par une série d’évènements récents antidémocratiques, de déclarations et de comportements inhabituels. Tout cela va irrémédiablement attiser les rancœurs et les tensions sociales.

.../...

01 février 2007

BILAN D'UN MOIS DE BLOG (janvier 2007)

Après un mois de collecte des articles qui "dénigrent le Sénégal" (89 en janvier) , force est de reconnaitre en les lisant, que :

- les marchés publics deviennent des affaires "très privées"
- le racket administratif ou de situation dominante est devenu une habitude institutionnalisée,
- la justice est à vitesse variable selon que l'on est riche ou pauvre, blanc ou noir, proche du pouvoir ou non.
- les questions de pédophilie et de viol ne sont pas l'exclusivité des toubabs, loin de là.
- les arnaques sont monnaie courante (et les toubabs n'en sont pas les seules victimes).
- la corruption à la tête de l'Etat a atteint des sommets milliardesques, laissant le pays exsangue.
- la mal-gouvernance n'a résolu aucun problèmes comme promis lors des élections précédentes, bien au contraire (électricité, carburant, gaz, vie chère, etc.)
- l'économie de ce pays sous-développé (même pas en voie de développement...) est en régression (PIB)
- les dettes et impayés se comptent en centaines de milliards
- les marabouts mourides multimilliardaires sont omniprésents dans la gestion du pays et de la politique
- l'enrichissement personnel du chef de l'Etat et de ses proches est devenu notoire et insupportable.
- il y a un réchauffement climatique social dangereux qui risque de dégénérer
- comme souvent, c'est la faute à l'étranger, et la xénophobie anti-toubab se ressent de plus en plus
- les tripatouillages électoraux montrent la volonté du chef de l'Etat de se maintenir au pouvoir à tout prix (81 ans !) pour continuer de profiter d'une situation très lucrative, puis de "léguer sa succession" à son fils.

La "république bananière néo-patrimoniale wadienne" dénoncée par Abdoulaye Bathily est bien démontrée. Les manifestations ont porté aux yeux du monde le véritable visage de la démocratie autocratique pratiquée au Sénégal. De plus en plus de livres sortent et dénoncent cette prévarication qui ressemble fort à un système mafieux.

Hélas, de tout ceci, les premières victimes sont les Sénégalais et le proche avenir de leur pays, car en qui faire confiance pour le conduire ? Personne ne sort du lot, politiquement parlant.



Cette démonstration est dirigée vers mes quelques détracteurs forcenés : ils refusaient de voir une certaine réalité avec une mauvaise foi déconcertante, en me traitant de menteur, ainsi que les journalistes. Je crois qu'un mois d'information leur a mis le nez dans... l'évidence.
Mais jamais ils ne l'admettront. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre.

Rémi, ex-webmaster de senegaulois.com